Passionné de photos et de voyage. Pour moi voyager est un triple plaisir: l'attente, l'éblouissement et le souvenir. Ce site retrace tout cela, à travers nos découvertes à pied, à vélo, en canoë et aussi en voiture!
7 Janvier 2021
Une belle étape, avec des ravissantes découvertes, entre villages et paysages. Plus courte que la veille, mais on commence à sentir notre fatigue, surtout lors de la belle côte. Mais notre rythme a beaucoup diminué en raison des arrêts fréquents pour admirer les paysages et la découverte de certains villages à vélos.
🚲Départ: Vodice à 7h49. 🚩Arrivée: Rogoznicka à 20h21.
km Vélos | Dénivelé | Temps /Vélos | Vit.Max | Vit.Moyenne |
58.61 | +654 | 6h50 | 43 | 8.6 |
Après notre départ du logement, on est allé découvrir Vodice. Très beaux villages avec un port sympathique et des belles ruelles.
Pour éviter la route principale, on a continue la voie E8 jusqu'au site archéologique 2️⃣. Puis on a repris la route normale pour se diriger vers notre première ville du jour : Sibenik. C'est une ville à découvrir, on a même profité de faire une pause vélos. 3️⃣
Des fouilles archéologiques sur ce site, dirigées par Zlatko Gunjača, nt été effectuées de 1969 à 1974, suivies par la conservation. Deux basiliques à nef unique construites à des époques différentes ont été découvertes. C'est pourquoi nous les appelons basilicae geminatae ou «églises jumelles» - églises doubles. La raison et le but de ces bâtiments n'ont pas été entièrement expliqués. L'une des thèses est que les basilicae geminatae sont une combinaison d'églises congrégationalistes dédiées aux services de Dieu et d'églises commémoratives dédiées au culte des reliques. Il existe un grand nombre d'exemples de ce type dans la région de la Dalmatie romaine et de la Méditerranée. Ils ont été érigés dans les centres épiscopaux et plus souvent dans les banlieues, comme à Srima.
Ces doubles basiliques sont également les plus explorées de Dalmatie. Bien que les opinions sur l'époque de leur construction ne soient pas complètement harmonisées, ce qui prévaut, c'est ce qui place les deux églises au 6ème siècle. Cela a été confirmé par l'analyse stylistique des meubles en pierre, certaines modifications de l'inventaire ayant eu lieu au 7ème siècle. L'église du nord est plus ancienne, et celle du sud a été rejointe un peu plus tard.
Jusqu'au point 4️⃣ la route est très agréable et facile. Mais au niveau de ce point, il y a une très belle côte et assez longue. Nous avons décidé de bifurquer vers les terres, d'où la belle montée, pour découvrir des points de vue 5️⃣ et un village. Et le détour le mérite, voir "Nos coup de cœur".
Le mur de défense connu sous le nom "Bedem" (symbole du lieu, situé sur la péninsule d'Ostrica). Les habitants de Grebaštica pouvaient se permettre la construction d'un mur impressionnant qui les protégerait des Turcs. Il mesure 10 mètres de haut et environ 1 mètre de large sur tout le col étroit de la péninsule d'Oštrica.
Du point 5️⃣ en passant par Primosten Burrnji 6️⃣ et le point 7️⃣ (Primosten), c'est la partie la plus intéressante du parcours(voir coup de cœur). Après ce dernier village, c'est plus vallonné, mais sans grosse difficulté. Non loin du village de Primosten, sur la droite, il reste un complexe hôtelier datant de l'époque yougoslave. Ces bâtiments sont abandonnés, et cela fait très drôle de découvrir un lieu comme ça !
Nous avions loué un logement, juste avant Rogoznica 8️⃣. Avant d'aller au restaurant au village, nous avons déposé nos affaires. Cela nous a permis de découvrir une petites routes et sentier en bordure de mer9️⃣.(4.5 km allée et retour). Moment idyllique et paisible, avec des belles couleurs du soir, qui nous a permis de clôturer notre journée en beauté.
Sur la première image, c'est des terrasses de vigne qu'on distingue. Puis les autres photos ont été prises pendant notre trajet, pour aller au restaurant.
Quand nous sommes arrivée à Sebenik, on sait un peu affoler. Comment allons-nous visiter ce village à vélos ? Il y a beaucoup d'escaliers et de ruelles !
Après réflexion, on a décidé de laisser nos vélos, mais on n'était pas rassuré. Du coup, nous sommes allés à l'Office du tourisme pour demander conseil, pour laisser nos vélos en sécurité et ils nous ont répondu :
"Ici, en Croatie, il n'y a pas de vols et vous pouvez laisser vos vélos dans la rue sans problème. Vous pouvez nous faire confiance"
Du coup, nous avons laissé nos vélos près d'une porte de la ville dans un lieu de passage. Nous les avons attaché à un arbre. On n'était pas trop rassuré, mais pendant la visite de la ville toute cette inquiétude s'est volatilisée, vu la beauté de Sibenik.
Avant toutes choses, tout dépend de la région ou du pays que vous visitez. Il est vrai que le risque zéro n'existe pas, même dans les lieux qui ne craignent pas ! Alors dans le cas, où vous ne le sentez pas, il y a plusieurs possibilités :
Dans le cas où vous laissez les vélos, voilà ce que l'on fait:
Après, faite confiance à votre karma, et aux gens. Le risque n'est pas nul, mais en tous les cas en Croatie, on n'a eu aucun problème et on les a laissés souvent.
La ville de Vodice (les petites eaux) a reçu son nom d'après les sources d'eau de la région, de plus, la ville s'est développée à cet emplacement à cause des puits situés à cet endroit. Grâce à ce phénomène naturel, la ville de Vodice a exporté de l'eau de source jusque la fin du 19ème siècle. Aujourd'hui, sur la place principale de la ville, deux puits sont exposés en souvenirs des anciennes traditions.
Sibenik est moins touristiques que Dubrovnik et Split, même si elle possède une forte personnalité et de très belles choses à voir et à apprécier. L’ambiance à Sibenik est jeune et animée. Les petites rues mènent à de belles places où les vitrines des boutiques de luxe au style contemporain cohabitent harmonieusement avec les architectures des siècles passées. Elle est connue comme étant la première ville fondée par le peuple croate, mais aujourd’hui elles est surtout réputée pour sa cathédrale inscrite par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité.
Lorsqu’on arrive sur le parvis on se retrouve face a la statue de George le Dalmate (en croate Juraj Dalmatinac), l’architecte de la cathédrale qui admire son œuvre. Il a également réalisé une frise qui longe la cathédrale, ou il a représenté une seule femme parmi les 72 visages qui représentent les contemporains de l’artiste, et cette femme n’est autre que sa fille. Vous pourrez la reconnaitre par le chignon qu’elle porte.
En entrant dans la cathédrale on est surpris du contraste avec l’extérieur puisque la pierre a ete noircie par le temps. On accède au baptistère (10 kunas l’entrée, environ 1,40 euros) en passant a coté du chœur, c’est une véritable œuvre d’art qui serait dommage de ne pas visiter.
Ce chef-d'oeuvre (1431-1536) a mobilisé les talents des deux plus grands artistes de Dalmatie : Georges le Dalmate et Nicolas le Florentin. Particulièrement remarquable, son chevet est orné d'une frise qui figure 72 personnages aux expressions, coiffures et costumes variés. La toiture en pierre, de même que le dôme, qui culmine à 38 m de haut, impressionnent. Dans la nef, ne manquez pas la balustrade finement sculptée et le crucifix gothique (1455) en bois peint, très expressif. Le somptueux baptistère, dentelle de pierre et de coquille, est l'oeuvre de Georges le Dalmate.
Cette jolie place est entourée de palais baroques d'époque vénitienne, étagés à flanc de colline. Ne manquez pas d'observer leurs jolies lucarnes sculptées, et prenez le temps d'admirer l'ancien hôtel de ville (Gradska vijecnica) du milieu du 16e s. Détruit par les bombardements alliés en 1943, il a été restauré à l'identique et présente des arcades ombragées ainsi qu'une loggia (aujourd'hui vitrée), d'où étaient jadis lancées toutes les déclarations officielles
Sebenik est une ville tres agreable a decouvir a pied. a travers ces ruelles et de la ville il y a une tres belle vue sur la mer.
La Riva : c'est ainsi que les habitants désignent le front de mer. Cette promenade longe en partie les anciens remparts dont les vestiges les plus visibles s'étendent entre l'hôtel Jadran et la cathédrale. Ils datent des 14e et 15e s. En suivant le quai vers l'ouest, vous trouverez le point de rencontre des jeunes, qui se réunissent dans des bars bruyants et animés.
Le parcours entre ces deux villages est remarquable. Entre cultures d'olivier et de vigne. Une zone très aride où se mêle terrasse en pierre et culture. Nous avons beaucoup apprécié ce parcours ainsi que la visite du village de Promosten Burnji. mais le clou du spectacle, c'est juste avant de descendre vers la mer, on a une vue splendide sur le village de Primosten.
Terres très pauvres où poussent seulement des vignes et des oliviers. Les pierres qui font office de séparation sont impressionnantes même de loin. Les oliviers sont grands et taillés de façon pour faciliter la cueillette.
Jurlinovi Dvori est un hameau traditionnel, restauré par un curé passionné, don Stipe Perkoy. Il abritait jadis toutes les générations de sa famille (16 personnes). On y voit la chambre, la cuisine, la salle commune, les hangars, la cave et même une émouvante chapelle. C'est l'endroit idéal où goûter le vin local, le babic, et les autres produits du terroir.
Primošten (Primochtène) est un petit paradis située sur un ilot qui fut relié au continent au début du 19e siècle. Découvrez-y ses ruelles et ses maisons en pierre
Avant de découvrir le village, petite halte sur une des plages qui offrent une belle vue sur le village.
La ville possede deux presqu’iles. La vieille ville est située sur la premiere presqu’ile qui est entourée d’une cote rocheuse. L’hôtel Zora se situe sur la deuxième presqu’ile qui est entourée d’une longue plage de galets qui fait le tour de la péninsule.
Nous nous sommes laissé aller à la visite de la cité historique, avec ses petites ruelles fleuries, les vieilles maisons de pierre dont certaines ont encore leur toit de lauze. Puis, on s'est dirigé vers le cimetière où il y a une très belle vue.